William Howard Taft, 27e président des États-Unis


William Howard Taft a servi de 27e président des États-Unis de 1909 à 1913Taft est la seule personne de l'histoire des États-Unis à avoir occupé à la fois la présidence et la fonction de juge en chef. Son mandat de président a été marqué par ses efforts pour poursuivre le programme progressiste républicain, même s'il a dû par la suite faire face aux critiques des progressistes, notamment de Theodore Roosevelt, ce qui a conduit à une scission dans les rangs républicains en 1912.

L’héritage de Taft comprend des contributions importantes au système judiciaire et l’expansion de l’influence américaine à travers des politiques comme la diplomatie du dollar.

Voici quelques points clés concernant sa présidence et son héritage :

  1. Jeunesse et carrière : William Howard Taft est né le 15 septembre 1857 à Cincinnati, dans l'Ohio. Il était le fils d'Alphonso Taft, un éminent avocat et fonctionnaire du gouvernement. Taft est diplômé de l'Université Yale, puis a fréquenté la faculté de droit de Cincinnati. Il a été juge dans l'Ohio et solliciteur général des États-Unis avant d'être nommé juge fédéral, puis gouverneur général des Philippines.
  2. Élection de 1908 : Taft fut désigné candidat républicain à l'élection présidentielle de 1908. Il remporta l'élection avec une large avance, battant le candidat démocrate William Jennings Bryan, et prolongeant ainsi la mainmise du Parti républicain sur la présidence après les deux mandats de Theodore Roosevelt.
  3. Politiques nationales : Taft a poursuivi un programme progressiste au cours de sa présidence, poursuivant de nombreuses politiques de son prédécesseur, Theodore Roosevelt. Il a plaidé en faveur de la lutte contre les trusts et de l'application de la législation antitrust, en signant la loi Mann-Elkins et la loi Payne-Aldrich Tariff Act. Il a également soutenu les efforts de conservation, en agrandissant les parcs nationaux et les forêts.
  4. Politique extérieure: La politique étrangère de Taft était axée sur la promotion de la stabilité et du développement économique en Amérique latine et en Asie. Il a mis en œuvre la politique de « diplomatie du dollar », qui visait à utiliser l'influence économique américaine pour faire avancer les intérêts américains à l'étranger. Taft a négocié des traités avec le Japon et la Chine et a établi des protectorats au Nicaragua et au Honduras.
  5. Défis politiques : Taft a dû faire face à des difficultés au sein de son propre parti, notamment de la part des républicains progressistes, mécontents de son leadership. Son administration s'est divisée entre factions conservatrices et progressistes, ce qui a donné lieu à des tensions et des conflits au sein du parti républicain.
  6. Élection de 1912 : Taft a cherché à être réélu lors de l'élection présidentielle de 1912, mais a dû faire face à une forte opposition de la part des deux partis. Parti démocrate, dirigé par Woodrow Wilson, et le Parti progressiste, dirigé par son ancien mentor, Theodore Roosevelt. La candidature de Taft fut affaiblie par la scission du Parti républicain, et il finit finalement troisième au vote populaire, derrière Wilson et Roosevelt.
  7. Fin de carrière : Après avoir quitté ses fonctions, Taft a été professeur de droit à l'Université Yale, puis juge en chef de la Cour suprême des États-Unis, devenant ainsi la seule personne à avoir occupé à la fois la présidence et le poste de juge en chef.

Dans l'ensemble, la présidence de William Howard Taft est restée dans les mémoires pour ses efforts visant à faire avancer les politiques progressistes et à promouvoir les intérêts américains à l'étranger, ainsi que pour les défis auxquels il a été confronté au sein de son propre parti et la scission au sein du Congrès. Parti républicain qui s'est produit pendant son administration.

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